dimanche, octobre 08, 2006

WE HAD A DREAM...

Nous avons fait un rêve :

Le monde dans lequel nous vivions ne laissait pas un pays virer en 48 heures 6 organisations humanitaires et menacer de mettre sur black liste leurs travailleurs humanitaires. Ce monde n’aurait pas laissé les personnes concernées l’apprendre comme cela via la télévision.

Le monde dans lequel nous vivions ne posait pas un mouchoir blanc sur les drames internationaux commis dans les pays dénués de « jolies » ressources naturelles ou sans intérêts géopolitiques.

Le monde dans lequel nous vivions ne voulait pas que des inconditionnels du droit humanitaire se retrouvent refoulés à l’entrée de zones en guerre sous prétexte qu’ils puissent être des témoins gênants.

Le monde dans lequel nous vivions ne laissait pas des autochtones devenir des boucliers humains, des femmes accoucher dans la rue ou encore des enfants mourir bloqués devant un check point.

Le monde dans lequel nous vivions n’harcelait pas les expatriés pour des permis de travail tout en fermant l’accès des zones en plein conflit.

Le monde dans lequel nous vivions luttait contre la faim, le travail des enfants et le tourisme sexuel.

Le monde dans lequel nous vivions se battait contre ceux qui bafouaient les droits de l’homme et ceux de l’humanitaire. D’ailleurs, dans ce monde, il n’y aurait pas besoin de signer ou de ratifier des conventions à tout va puisque le respect de l’autre serait une évidence.

Le monde dans lequel nous vivions ne tolérait pas la remise en place d’un ministère du vice et de la vertu, et n’aurait pas accepté que, de nouveau, les milices sillonnent un pays.

Le monde dans lequel nous vivions n’acceptait pas qu’au cours d’une cérémonie de mariage, une élue puisse se permettre des réflexions racistes.

Le monde dans lequel nous vivions ne voulait pas que la patrie de mon enfance se radicalise lors des prochaines présidentielles.

Le monde dans lequel nous vivions respectait les conventions de Genève pour les demandeurs d’asile sans papiers et les ressortissants d’un état non européen étaient accueillis dans un pays sans forcément devoir obtenir un poste au préalable.

Le monde dans lequel nous vivions ne laissait pas un président reconnaître l’existence de prisons secrètes tout en proclamant que les terroristes emprisonnés -et pas encore reconnus coupables- ne puissent bénéficier des conventions de Genève.



Et nous nous sommes réveillées !



« Injustice anywhere is a threat for justice everywhere » Martin Luther King

(N’importe où est l’injustice, c’est partout une menace pour la justice)

Eléonore Chiossone et Audrey Bollier


Juste un petit rappel pour moi, le Web Father...




Cette phrase, ce cri d'espoir est illustre bien au-delà des États-Unis, à travers le monde entier. Le discours fut prononcé sur les marches du Lincoln Memorial pendant la Marche vers Washington pour le travail et la liberté à Washington DC le 28 août 1963.
Dans ce discours, King exprime avec toute la force de son éloquence son vif désir d'une Amérique où Blancs et Noirs coexistent harmonieusement en tant qu'égaux.
Le nom I have a dream vient du passage le plus connu du discours :


« I say to you today, my friends, so even though we face the difficulties of today and tomorrow, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream.
I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal.”
I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slave owners will be able to sit down together at a table of brotherhood.
I have a dream that one day even the state of Mississippi, a desert state, sweltering with the heat of injustice and oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice.
I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character. I have a dream today !! »
Ce qui donne en français :
« Je vous dis aujourd'hui, mes amis, bien que nous devions faire face aux difficultés d'aujourd'hui et de demain, je fais quand même un rêve. C'est un rêve profondément enraciné dans le rêve américain.
« Je fais un rêve, qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vraie signification de sa croyance : “Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux.”
« Je fais un rêve, qu'un jour, sur les collines rouges de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
« Je fais un rêve qu'un jour, même l'État du Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice.
« Je fais un rêve, que mes quatre jeunes enfants habiteront un jour une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère. Je fais un rêve aujourd'hui !! »

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

L'humanité est à un croisement: un chemin mène au désespoir, l'autre à l'extinction totale. Espérons que nous aurons la sagesse de savoir choisir.

Woody Allen

Tiens bon cousine

6:51 AM  
Anonymous Anonyme said...

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masimundus semikonecolori

4:57 AM  

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